Les travaux d'équipement, qui devraient s'achever en septembre 2008, ont été confiés à un groupement de deux sociétés françaises (Siemens STS-France et Vinci Construction Grands Projets) et une autre espagnole (Constructiones y Auxiliar de Ferroriles). L'équipement du métro d'Alger, un investissement qui coûtera la rondelette somme de 34 milliards de dinars, sera fait d'ici fin septembre 2008. Les travaux seront assurés par un groupement de deux sociétés françaises (Siemens STS-France et Vinci Construction Grands Projets) et d'une autre espagnole (Constructiones y Auxiliar de Ferroriles). La cérémonie de signature du contrat entre M. Mekrebi, P-DG du métro d'Alger, et M. Philippe Carli, président de Siemens France, s'est déroulée hier à Djenane El-Mithaq en présence de M. Mohamed Maghlaoui, ministre des transports, et de Son Excellence l'ambassadeur de France à Alger, M. Hubert Colin de Verdière. Dans son allocution, M. Maghlaoui a mis l'accent sur l'importance de ce contrat quand on sait que le projet du métro a démarré il-y a de cela… 20 ans. “C'est un jour et une étape importante pour ce projet qui a connu pendant des décennies bien des contraintes”, souligne pour sa part M. Mekerbi. En prenant la parole, M. Carli s'est félicité que sa société soit retenue pour la réalisation d'un tel projet qu'il n'a pas manqué de qualifier d'“historique”. Pour M. Carli, un tel projet est “une grande aventure humaine” et il est “coûteux et ambitieux”, mais il permettra à Alger de se hisser au rang des grandes capitales mondiales. Il a assuré que le métro sera “sûr, moderne et fiable”. Même si un retard est enregistré dans la signature du contrat, M. Carli s'est engagé quant au respect des délais impartis pour la finalisation de ce projet. Longue de 9 km, cette ligne sera dotée de 10 stations et passera par les communes les plus denses de la capitale, Bab El-Oued, Casbah, Oued Koriche, Bach djarrah, Belouizdad…). Sa réalisation se fera en deux étapes. Sur une période de 35 mois, le groupement des sociétés hispano-françaises aura donc à doter le métro d'Alger d'un système intégral englobant la totalité des équipements et installations techniques (14 rames de métro, 20 km de voie, une signalisation à base de technologie numérique…). Ce système intégral englobe aussi l'aménagement intérieur des 10 stations, le parachèvement du complexe de maintenance de Bach djarah, etc. La réalisation de la ligne I se fera en 2 étapes : la première correspond à la réalisation du tronçon Haï El-Badr jusqu'à Tafourah-Grande-Poste. La seconde consiste en la réalisation sous forme d'extensions de trois autres tronçons (Tafourah-place des Martyrs ; Haï El Badr-Bourrouba-El-Harrach, Haï El Badr -Aïn Naâdja). Pour ce qui est des travaux de creusement du tunnel, M. Maghlaoui a indiqué qu'ils prendront fin mai 2006 et que ceux de l'équipement débuteront en juin. En tout et pour tout le métro coûtera à l'Etat quelque 65 milliards de dinars. Pour ce qui est de sa gestion, M. Maghlaoui a assuré qu'“on sera accompagné par un spécialiste étranger pour une durée qui reste à déterminer”. Mais le métro n'est qu'une partie d'un plan de développement des transports de la capitale 2005-2009 qui nécessite un investissement de 200 milliards de dinars. ARAB CHIH