Le quartier dit Bastos, tirant son nom d'un ancien habitant cultivateur de tabac et situé au sud de la ville de Bordj Menaïel, dans la wilaya de Boumerdès, est, à l'instar des autres quartiers de la commune, dans un état lamentable, ce qui a suscité grogne et mécontentement chez ses habitants. Ces derniers, dont le nombre dépasse les 12 000 âmes, se plaignent de l'état de dégradation avancé de leur quartier. En effet, ils éprouvent beaucoup de difficultés à traverser la route principale qui mène à leur quartier, surtout lorsqu'il pleut, car, selon eux, elle est pleine de grands trous et de nids-de-poule. Outre son état détérioré, cette route est dépourvue d'éclairage public, ce qui l'a rend très dangereuse dès la tombée de la nuit. Voyant leur quartier délaissé et oublié par les autorités locales, les habitants du quartier Bastos ne savent plus à quel saint se vouer ; ils se sentent lésés et frustrés et accusent l'APC de faire dans les deux poids deux mesures. Selon eux, des ruelles de certains quartiers de la commune ont été bitumées et rénovées. Les résidants du quartier Bastos lancent un appel aux hauts responsables de la wilaya de Boumerdès afin qu'elles interviennent au plus vite pour que non seulement leur problème trouve une solution mais aussi mettre fin au bidonville qui est en train de s'agrandir au fil des jours tout près de leur quartier, plus précisément au lieudit Sidi Smid, à côté du cimetière, où des particuliers viennent de partout ériger, sans être inquiétés, des baraques de fortune. Cette situation a provoqué la prolifération des décharges sauvages de déchets ménagers et autres fléaux qui nuisent à la société et donne une image déplaisante de leur ville. Enfin, les habitants de Bordj Menaïel souhaitent que leurs élus s'occupent beaucoup plus du développement local, notamment l'aménagement et la réhabilitation des quartiers afin de procurer une vie meilleure aux citoyens. ADAM ZERROUKI