BORDJ BOU ARRERIDJ l'opposition réclame la démission du président de l'apw En l'absence d'une solution au conflit opposant les partis de l'opposition, le RND et El Islah, à la coalition représentée par le FLN, une véritable guerre de communiqué ne cesse d'enflammer la situation au sein de l'APW depuis déjà 9 mois, avec ces répercussions sur le développement local, surtout que le budget 2006 n'a pas encore été adopté. L'opposition ne cesse de réclamer la démission du président de l'APW, accusant ce dernier d'incompétence, de mauvaise gestion, d'avoir un comportement autoritaire et anti-démocratique et d'utiliser les moyens de l'état à des fins personnelles. La coalition, quant à elle, défend son président et le considère comme l'homme de la situation et accuse l'opposition de créer une situation de blocage en utilisant des méthodes loin des règles administratives connues, au lieu d'une discussion calme et sereine pour aboutir à des solutions. La coalition a également dénoncé la défection de l'un de ces membres qui s'est aligné avec l'opposition (rendant cette dernière majoritaire) et la considère comme une trahison envers son parti, le FLN. L'intervention du wali, qui a invité les membres à une session extraordinaire pour aujourd'hui, mettra-t-elle une fin à ce conflit malgré l'entêtement des deux parties ? Chabane BOUARISSA BATNA UN BEBE DE DEUX MOIS ABANDONNE DANS UNE MATERNITE La semaine dernière, un bébé de deux mois a été abandonné dans la maternité de Meriem-Bouattoura de la ville de Batna. La personne, qui a commis cet acte à l'insu du personnel hospitalier et sans se faire remarquer, a laissé le nouveau né sur les lieux, tout en sachant qu'il sera pris en charge par le personnel qui ne s'est aperçu de l'abandon du bébé que tardivement. Et si du côté de la maternité le silence est observé, dans la rue, la nouvelle est sujette aux pires des spéculations. Par ailleurs, toutes les mesures ont été prises pour la prise en charge du bébé au niveau du centre pour l'enfance assistée. Merouana Un professeur agressé par un élu Un professeur de mathématiques, devant ses élèves et dans l'enceinte de l'établissement scolaire où il enseigne, a été humilié et agressé par un parent d'élève et élu de surcroît, parce que ce dernier aurait, selon les témoins, refusé que la fille de ce représentant du peuple ne se serve de son téléphone portable, en appliquant l'instruction qui interdit l'utilisation du téléphone portable dans les établissements scolaires. L'impudence avec laquelle ce parent d'élève a agi a conduit le corps enseignant à observer un arrêt de travail qu'ils ont suspendu, car le proviseur a déclaré qu'il porterait plainte contre l'agresseur. Ce qui a été effectivement fait. Par ailleurs, la réaction de la direction de l'éducation ne s'est pas faite attendre. Le directeur a affirmé à l'un de nos confrères que l'affaire ne s'arrêterait pas là. B. Belkacem