EL MADHER BATNA le centre psychiatrique opère sa mue Dans le cadre de la rénovation et de l'humanisation des services hospitaliers, le centre psychiatrique d'El-Madher, qui est dans un état de dégradation très avancé, vient de bénéficier d'une enveloppe financière pour faire son lifting. L'opération concerne la rénovation des locaux et la construction d'un bâtiment pour femmes et un autre pour hommes, en plus de la construction et de l'équipement de la buanderie et de la cuisine. Les opérations qui seront effectuées se dessinent dans l'occupation des surfaces d'une façon rationnelle et l'organisation d'un réseau de communication entre les couloirs pour une meilleure fluidité du personnel et des patients. Sur le plan architectural, tout semble être bien étudié en fonction de l'état des patients. Il est même prévu une salle d'ergothérapie pour le traitement de certaines névroses et de troubles psychiatriques. Le centre psychiatrique d'El-Madher s'est même doté d'un électroencéphalogramme de dernière génération pour l'enregistrement graphique de l'activité électrique du cerveau. Cet appareil médical aiderait beaucoup les deux psychiatres dans leurs investigations. B. B. OUM EL BOUAGHI 21 ECOLES FERMEES Alors que la wilaya comptabilise au total 432 établissements scolaires, dont 327 écoles primaires, selon la direction de l'éducation, un total de 21 écoles primaires demeurent toujours fermées. Il s'agit de 4 écoles ayant subi l'impact de l'exode des populations et de 16 autres contraintes à la fermeture en raison de la situation sécuritaire de la décennie noire et dont l'état s'est dégradé et une école fermée et remplacée par un nouvel établissement à Mebdoua (commune de Ksar Sbahi). Au débat à l'APW dans le cadre du bilan de la rentrée scolaire, le devenir des 21 écoles a fait l'objet de questionnement de la part des élus. K. M. span style="font-size: 10pt; font-family: "times new roman"; mso-fareast-font-family: "times new roman"; mso-ansi-language: fr; mso-fareast-language: fr; mso-bidi-language: ar-sa"jijel LA REALISATION DU BARRAGE DE KISSIR CONFIEE AUX SERBES L'épineux problème de l'alimentation en eau potable de la ville de Jijel va être, bientôt, résolu. En effet, le projet du barrage de Kissir sera réalisé par un groupement d'entreprises de la République serbe (ex-Yougoslavie), a-t-on appris auprès des responsables de l'Agence nationale des barrages (ANB). Le marché d'un montant de 300 milliards de centimes a été attribué, provisoirement, au groupement d'entreprises hydro-technique/hydro-énergétique à l'issue de l'opération d'ouverture des plis des soumissionnaires effectuée récemment au siège de l'ANB. Selon la même source, le barrage de Kissir, situé entre la commune d'El Aouana et la ville de Jijel et conçu pour une capacité de stockage de 68 millions de mètres cubes, est destiné à satisfaire les besoins en eau potable des communes de Jijel et d'El Aouana, ainsi que les terres agricoles de la région. Dernièrement, les autorités locales ont procédé à la démolition des 161 habitations se trouvant à l'intérieur du périmètre du projet. Les familles ont été relogées dans une nouvelle cité dans le cadre de l'indemnisation des familles propriétaires des terres, arbres et habitations. L'ANB a consacré une enveloppe financière d'un montant de 60 milliards de centimes pour indemniser les familles touchées. Le barrage de Kissir a bénéficié aussi d'un projet complémentaire pour la réalisation d'une station de pompage et des canalisations vers la commune d'El Aouana et la ville de Jijel. M. B.