L'activité culturelle va certainement renaître de ses cendres à Azeffoun avec la réfection du centre culturel Tahar-Djaout. Laissée presque à l'abandon depuis plus d'une décennie, cette structure a connu des dégradations à l'intérieur comme à l'extérieur, d'où la réduction à néant de son activité culturelle. Sid-Ali Admane, le nouveau directeur, s'est fait un défi de redorer le blason de cette structure et d'en faire un centre culturel digne de ce nom. Les démarches pour y arriver vont bon train selon notre interlocuteur qui a plusieurs projets en tête dont certains sont déjà lancés, tandis que d'autres le seront prochainement, comme par exemple une véritable bibliothèque avec plein de livres, salle de lecture, etc. Sid-Ali Admane multiplie les contacts et les démarches pour diversifier des activités devant être lancées le plus tôt possible. La relance des activités est, en fait, subordonnée aux travaux de réfection du centre, qui est dans un état lamentable. Dans une fiche technique soumise à la daïra pour approbation, il est mentionné un montant de 272 millions de centimes nécessaires pour les travaux d'étanchéité du toit et diverses autres réparations (réfection de la peinture ainsi que le drainage des eaux de pluie rendant boueuses à chaque fois la cour du centre). Le centre nécessite également un mobilier adéquat. “ Nous avons un grand espoir de tout concrétiser ”, nous affirme le même responsable, qui a “ les promesses de la daïra et de l'APC” pour la relance des activités culturelles à Azeffoun. “En attendant, nous travaillons avec les moyens du bord ”, ajoute encore le directeur du centre. “ Nous venons de créer une troupe théâtrale, qui a débuté ses activités, tandis que d'autres jeunes ont lancé une troupe de danse (hip-hop). On prévoit également de donner des cours de musique (solfège) et d'alphabétisation avant d'intensifier les activités du centre culturel avec la bibliothèque, un cybercafé à des prix symboliques, une cafétéria, un ciné-club, un club d'échecs et autres jeux éducatifs, en plus des cours de soutien aux élèves en classes d'examen. Vivement que cette structure retrouve sa splendeur pour mieux honorer le nom et la mémoire du grand homme qu'elle porte, Tahar Djaout, un écrivain dont Azeffoun tire sa fierté”. M. Benyakoub