Médéa Mort subite d'une jeune fille en pleine récréation Foudroyée par une crise cardiaque en pleine récréation, mercredi, vers 10 heures, une jeune fille décède en quelques instants malgré les premiers soins prodigués. En la voyant s'écrouler, l'infirmière et le personnel de l'établissement accourent à son secours, utilisant sans discontinuer la technique de la respiration artificielle, en vain. Au moment où tout le monde était occupé à apporter le geste essentiel, un surveillant s'employait à convaincre au téléphone le médecin régulateur du Samu afin que soit dépêchée une ambulance médicalisée. En se rendant sur les lieux, le Samu a constaté la mort et évacué le corps vers l'hôpital de la ville. Les parents de la jeune fille, qui habitent un hameau situé à plus de 50 km de Médéa, ont stoïquement accepté leur triste sort. Ils ont dû par la suite se plier aux méandres des procédures liées au transport de la défunte. Et pour cause, le dossier médical fourni par le Samu ne leur a été remis que le lendemain, tout en qualifiant la cause du décès par “mort indéterminée”, selon un responsable de l'association des amis du malade et néanmoins surveillant au sein du même établissement éducatif. Ce qui ajoutera à la peine des parents qui ont accompli toutes les démarches ainsi que le fait d'apprendre que le corps a subi une autopsie. Et c'est seulement à la suite de cette autopsie, qui a conclu à une mort naturelle, qu'il leur a été possible de transporter la dépouille mortelle jusqu'à leur demeure pour être enterrée en fin d'après-midi au cimetière local, en présence de parents et de plusieurs enseignants. La tristesse était à son comble au CEM où l'élève était scolarisée, car ses camarades l'ont vu s'affaler devant eux et rendre l'âme sous leurs yeux. M. E. Marché bihebdomadaire de Souk El Tenine Le souk de tous les désagréments Le marché bihebdomadaire de Souk El Tenine, dans la daïra de Maâtkas, continue de provoquer le courroux des usagers du CW147, mais également de certains commerçants de la localité. Se tenant précisément tous les lundis et jeudis au niveau de ce petit chef-lieu communal, ce souk engendre énormément de désagréments de par l'anarchie qui y règne et les inextricables embouteillages. Contacté par nos soins, le P/APC dira à ce propos : “Nous sommes en train de chercher une alternative.” À titre d'illustration, certains marchands de fruits et légumes, priés de libérer les trottoirs et les devantures des magasins, ont fait la sourde oreille. Ce qui a incité le P/APC à déposer plainte, après le refus de ces marchands d'obtempérer aux éléments de la garde communale, unique service de sécurité dans la collectivité chargé de libérer ces sites. Il va sans dire que l'absence d'un terrain adéquat pouvant accueillir ce gigantesque marché, point de rencontre de populations de plusieurs localités telles que Maâtkas, Betrouna, Aït Abdelmoumène, Ighil El-Mal (Beni Zmenzer), Tirmitine (Draâ Ben Khedda), constitue à coup sûr un réel casse-tête pour les élus dans toutes leurs tentatives de transférer ce souk de la discorde. Il mérite, toutefois, de souligner qu'en matière de revenues pour la trésorerie communale, ce marché demeure incontestablement utile de par les redevances qu'il génère. “Une solution pourrait être trouvée, mais il nous faudrait un peu de temps”, avouera le P/APC de Souk El Tenine. MERZOUK OUZIANE
