Il y a dans le Sahara des réserves en eau potable estimées à 40 000 milliards de m3, a indiqué hier à la radio le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. Il a précisé que, selon des études menées depuis plus d'un an, cette eau contenue dans le sous-sol du Sahara “est potable et se trouve en grande quantité”. Il a expliqué qu'il existait dans le Sahara deux sortes de gisements d'eau : un “albien terminal” et un “albien intercalaire”. L'albien terminal, aux eaux pures et peu profondes, se trouve entièrement dans le Sahara algérien dans les régions de Tidikelt, El-Menéa, Adrar et Ghardaïa. L'autre albien, dit “intercalaire” couvre une superficie de 7 000 km2 touchant l'Algérie, la Tunisie et la Libye. Ses eaux profondes et chaudes sont actuellement exploitées par la Libye, a expliqué le ministre. Les réserves en eau contenues dans le Sahara algérien, “même si elles ne sont pas renouvelables, pourront assurer l'alimentation en eau du Sud du pays et permettre son développement”, a-t-il estimé. La Libye a entamé, en 1984, le creusement du grand fleuve artificiel, inauguré en 1991, et visant essentiellement à exploiter l'eau située à grande profondeur dans le Sahara et à l'acheminer par d'énormes canalisations vers les régions du Nord. Synthèse Agence