L'Office national de l'irrigation et du drainage (ONID) a lancé un avis d'appel d'offres national et international restreint pour l'étude de la valorisation des eaux du Sahara septentrional « option Hauts-Plateaux ». C'est ce qu'a annoncé hier l'ONID, qui précise que cet appel d'offres vise l'élaboration d'un programme de reconnaissance hydrogéologique à exécuter par l'ANRH et élaboration de l'étude des champs captant « Djelfa I » prioritaire et « Grand erg occidental ». L'objectif de cet appel d'offres concerne aussi l'étude du transfert à partir de Oued Djedi, l'étude du réseau de collecte du champ captant du projet Djelfa I et l'étude d'impact du projet Djelfa I. La date limite de dépôt des offres techniques est fixée au 31 août et l'ouverture des plis aura lieu le même jour, précise l'ONID. La superficie des nappes phréatiques du Sud algérien atteint 700 000 km2 sur une totalité de deux millions de kilomètres carrés entre l'Algérie, la Libye et la Tunisie, avait affirmé récemment le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. Ce dernier avait ajouté que ce qui est communément appelé par les trois pays « Système aquifère du Sahara septentrional » contient une réserve estimée à 60 000 milliards de mètres cubes, dont 40 000 milliards de de mètres cubes se situent en Algérie. Il avait précisé que cette eau est potable et se trouve en abondance. Le ministre a expliqué, dans ce contexte, qu'il existait dans le Sahara deux sortes de gisements d'eau : un « albien terminal » et un « albien intercalaire ». Selon M. Sellal, le pompage annuel de 5 milliards de mètres cubes garantirait à l'Algérie une capacité d'exploitation durable de ce système pour une durée de 600 ans. Les trois pays exploitent actuellement 2,7 milliards de de mètres cubes/an d`eau puisée dans les nappes souterraines du Sahara, avait annoncé M. Sellal. « Un volume de 2,7 milliards de de mètres cubes (d'eaux souterraines) sont extraites actuellement et partagées entre les trois pays. L'Algérie bénéficie de 1,7 milliard de mètres cubes.