Les représentants des sections syndicales des travailleurs des impôts des wilayas de l'Ouest ainsi que ceux des directions régionales des impôts se retrouveront, aujourd'hui, à Aïn Témouchent pour débattre des préoccupations des fonctionnaires en raison de leurs conditions de vie jugées insupportables : les salaires, le statut particulier des fonctionnaires des impôts ainsi que d'autres doléances qui n'ont pas été concrétisées jusqu'à ce jour et ce, malgré la grève nationale de trois jours les 19, 20 et 21 septembre 2004. Les syndicalistes, qui se trouvent depuis lundi dans la wilaya hôte, préparent activement ce conclave qui devra être sanctionné par des décisions importantes avec cependant un durcissement de ton envers les pouvoirs publics qui, selon l'un des responsables du bureau de coordination de la wilaya, “tentent d'imposer un dialogue dont l'unique objectif demeure l'affaiblissement de l'organisation affiliée à l'Ugta en gagnant du temps au détriment des aspirations et attentes des travailleurs”. Cependant, les syndicalistes mettront à profit ce regroupement pour le renouvellement du bureau national du Syndicat national des travailleurs des impôts (Snti) dont le mandat a expiré. À ce titre, une autre rencontre des syndicalistes de l'ensemble des régions du pays est prévue dans les jours à venir “dans le cadre d'une unification des rangs en vue de multiplier une action commune de protestation et ce, jusqu'à l'aboutissement de nos revendications légitimes et de prouver à tous ceux qui n'ont jamais cru que notre solidarité et notre force peuvent exiger des solutions aux dossiers urgents et importants”, nous apprendra notre interlocuteur. M. LARADJ