Prolifération de KMS Le nombre d'utilisateurs de kiosques multiservices (KMS) ne cesse d'augmenter, notamment depuis le lancement du nouveau système de transmission radio, le WLL. Ces kiosques, qui étaient aux premières années de leur lancement, tous concentrés au chef-lieu et dans la périphérie, ont aujourd'hui pris de l'expansion. La facilité accordée par Algérie Télécom en plus de la simplicité de l'installation de l'appareillage ont fait que l'on retrouve des KMS même dans les lointains villages de la commune. Souvent même, plusieurs KMS se côtoient dans certains endroits avec toutefois une clientèle parfois introuvable. Les propriétaires tentent d'attirer cette clientèle rare, d'abord par l'application de la base tarifaire de l'unité téléphonique de 2,34 mais arrondie à 2,50 au lieu des 3,00 DA qui s'est presque généralisée à Bouzeguène. Les cabines téléphoniques sont également bien réalisées avec parfois des fauteuils et une intimité que l'on ne trouve que chez soi. Agence Sonelgaz : des queues interminables au guichet à Bouzeguène, pour s'acquitter de ses redevances d'électricité, il faudra faire la queue durant de longues heures. Depuis des mois la situation ne cesse de se compliquer, notamment depuis que les agents de la Sonelgaz procèdent à des coupures si le règlement des factures n'a pas été effectué dans les délais. Dans la vieille agence de Bouzeguène, dont les locaux datent des années 1950, les employés sont confrontés à d'énormes difficultés, notamment celle de faire face aux populations de quatre communes (Idjeur, Illoula, Ait Zikki et Bouzeguène), évaluée à plus de 60 mille habitants. Le nombre d'employés est dérisoire mais il est complété par quelques jeunes filles rémunérées par l'APC dans le cadre du filet social. Récemment, l'agent payeur rédigeait les quittances à la main suite à une panne du système informatique. La Sonelgaz, l'une des plus riches entreprises après la Sonatrach, se doit d'améliorer les conditions de travail des employés et les prestations de service. Un délestage courant Depuis quelques jours, les habitants de la daïra de Bouzeguène commencent à s'habituer aux nombreux délestages, une pratique courante depuis le retour du froid. Des chutes de tension sont enregistrées à plusieurs endroits consécutives à l'utilisation accrue des moyens de chauffage électrique dans les habitations. Des coupures, enregistrées en cours de journée, ont entraîné des préjudices appréciables aux citoyens (artisans, huileries, moyens informatiques…). Les délestages répétés dans la daïra de Bouzeguène seraient justifiés par l'absence totale d'unité de productions et l'inexistence d'hôpital. En un mot, Bouzeguène est en fait une daïra consommatrice, selon les propres termes des citoyens. C. NATH OUKACI