La chambre administrative de la cour d'Alger statuera, aujourd'hui, sur la grève de trois jours que l'intersyndicale de l'éducation nationale va initier à partir de demain. Une première audience était prévue mercredi mais a été reportée. Jeudi, les responsables du Cnapest (Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire), du Cla (Conseil des lycées d'Alger) et de l'Unpef (Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation) étaient auditionnés par la police judiciaire de la sûreté d'Alger sur la base d'une plainte de la tutelle portant sur deux griefs : l'illégalité de l'intersyndicale et l'incitation à la grève. En parallèle à cette action, le département de Boubekeur Benbouzid tente de jouer la carte de l'apaisement en conviant l'UNPEF à des négociations. Jeudi, une délégation de cette organisation s'est rendue au siège du ministère. Selon M. Ider, la rencontre n'a été d'aucune utilité. “Nous avons accepté d'y prendre part uniquement par correction”, souligne-t-il sans illusion sur son issue. Selon le CLA, “il s'agit d'une grossière manœuvre pour faire croire à l'opinion et au juge que la tutelle est en conformité avec les normes obligatoires de la négociation”. S. L.