La situation financière du club phare du Titteri est au rouge. Ce paramètre met le club sur un véritable volcan qui risque d'exploser à tout moment. Pour faire face à cette crise qui ne dit pas son nom, le club a besoin, et en urgence, de 5 millions de DA. Ce montant représente une partie du dû des joueurs qui réclament la dernière tranche de la prime de signature ainsi que les sommes prêtées par certains créanciers qui mettent plus ou moins la pression sur le président qui ne sait plus à quel saint se vouer pour désamorcer cette bombe à retardement. Les joueurs qui ne cessent de réclamer leur argent. L'Etoile qui ne devait pas perdre devant le JSEB, l'USMMH, le WRB à l'aller et dernièrement face à l'IBKEK est rentrée bredouille à la maison. L'équipe, pourtant, contrairement aux autres formations, mise dans d'excellentes conditions, a déçu déjà plus d'un. Au lieu de réclamer leur dû, les joueurs, ne se sont montrés conquérants que dans de rares occasions. Yagoub Mahfoudh, qui tire la sonnette d'alarme, doit avant tout faire son mea-culpa. Il doit reconnaître qu'il s'est trompé sur le choix des entraîneurs et de nombreux joueurs qui n'ont rien ramené à une équipe qui revoit ses ambitions à la baisse. Le club est appelé à bien négocier la compétition du mois de mars où il doit effectuer deux déplacements consécutifs où il doit affronter l'IRON et l'IRBS. Dans un autre registre, l'APC de Berrouaghia doit se manifester pour venir en aide à un club qui représente toute une wilaya. Certains élus qu'en ne voit plus aux assemblées de l'Etoile qui a fait d'eux des partenaires et qui se sont inscrits aux abonnés absents doivent rendre la monnaie à l'ESB en difficulté et au bord de la crise. Dans le cas où la crise perdurerait, le club se verrait dans l'obligation de déclarer forfait général pour la suite de la compétition. ABDELKADER FERSACI