La vulgarisation du dispositif de protection et de valorisation du littoral oranais a fait l'objet d'une séance de présentation par les représentants de l'antenne régionale ouest de l'Agence nationale de l'aménagement du territoire (Anat). La rencontre, organisée au siège de l'APC d'Oran, à laquelle ont pris part les élus et des représentants du mouvement associatif local, a porté sur la présentation de l'étude initiée par l'Anat, en collaboration avec la direction de l'environnement d'Oran et l'Institut supérieur maritime de Bou Ismaïl (Tipasa). Celle-ci, en cours de finalisation, concerne, dans une première phase, la partie centre du littoral oranais qui regroupe quatre communes, à savoir celles d'Oran, Gdyel, Aïn El Turck et Hassi Benokba, sur les 14 longeant la bande côtière de la wilaya, longue de 124 km, signale-t-on. Le dispositif juridique et réglementaire consigné dans la loi du 05 février 2002 a été largement explicité au cours de cette séance de vulgarisation, la seconde du genre après celle organisée dernièrement au siège de la wilaya à l'intention des directeurs de l'exécutif et des élus locaux. Les données préliminaires communiquées lors de cette rencontre mettent en exergue les “aspects positifs et négatifs” de l'état du littoral oranais qui représente le 1/10e du littoral national, ont indiqué les intervenants. Parmi les aspects “négatifs” qui pourraient aboutir à terme à un “scénario catastrophe”, les spécialistes de l'Anat signalent la forte densité démographique caractérisant cette partie de la wilaya et plus particulièrement dans l'agglomération oranaise, abritant à elle seule plus des 2/3 de la population estimée à 1 100 000 habitants. La concentration d'unités industrielles polluantes à l'intérieur de l'armature urbaine constitue l'autre “point noir” relevé par l'étude en question. La majorité de ces entités économiques est proposée à la délocalisation extra-muros, ont indiqué les représentants de l'Anat qui ont également mis en relief le phénomène de la conurbation et qui se traduit, ont-ils expliqué, par le rétrécissement des distances estimées à moins de 5 km, séparant les agglomérations du groupement d'Oran. R. N.