L'ex-chef du parti dissous Abassi Madani a déclaré, jeudi sur la chaîne Al-Jazeera, que le “FIS est une affaire de l'Algérie entière et le pouvoir doit laisser notre parti poursuivre ses activités”. À une question sur les divergences entre les différents ex-responsables du parti dissous, Abassi Madani a fustigé Madani Mezrag en affirmant que “ceux qui veulent créer des partis sont libres de le faire ; en ce qui nous concerne, nous sommes toujours fidèles à notre pacte, et nos objectifs consistent à servir la question algérienne et non l'utiliser à des fins personnelles. Celui qui a dévié de cet objectif a violé le pacte”. Et d'ajouter que “cette décision est prise en dehors du parti comme elle intervient en opposition à la politique prônée par le FIS, le parti que nous considérons l'enjeu principal de toute cette affaire”. Au sujet de la Charte pour la réconciliation et la libération des terroristes, l'ex-leader du parti dissous affirme qu'“on ne peut pas considérer une chose négative comme positive car l'essentiel réside dans le fait qu'on doit laisser le peuple algérien jouir de son indépendance et de ses libertés politiques, et ce pouvoir n'avait pas le droit de jeter des citoyens en prison”. Abassi Madani a exigé, par ailleurs, aussi la libération de Ali Benhadj. M. T.