L'Assemblée populaire communale issue des dernières élections partielles se trouve dans une situation de blocage. Le verdict des urnes a donné trois sièges pour trois partis, à savoir RCD, FFS, FLN), et deux sièges pour les indépendants. Malgré l'installation du nouveau P/APC par la wali, en tenant compte du critère d'âge, comme le dicte le code communal, le consensus n'est pas trouvé pour l'installation de l'exécutif communal. Cela retardera certainement le lancement des projets de développement local et pénalisera la population d'un gain de temps précieux. En effet, la commission de wilaya a accordé une enveloppe financière de 21,6 millions de DA dans le cadre du programme du développement (PDC), une grande partie de l'enveloppe est destinée à la réfection des routes. Or, justement, tous les chemins communaux sont dans un état de délabrement total. Dans le cadre du PDC, le projet du revêtement du chemin communal reliant le village Attouche à Aïn Arba et celui menant au village Ibakouken a été retenu. D'autre part, le président de l'APC a hérité du programme sectoriel pour l'aménagement des chemins reliant les villages Meghassel et Izarouqen, ce qui soulagera incontestablement les automobilistes et désenclavera ces villages. Dans cette commune à vocation rurale, l'assainissement accuse un retard énorme, dans certains villages une partie des habitations seulement est raccordée au réseau. Ainsi, dans le cadre du PDC, le projet de l'assainissement de trois villages (Stita, Imyissen et Agouni Bwaklane) est retenu, le P/APC nous précise que sans la coopération active de la population dans la gestion de la collectivité, le budget sera vite épuisé avec le relief accidenté des lieux et le problème de l'occupation de sol nous compliquera davantage la tâche. Dans le même programme, le centre de santé du village Attouche sera rénové pour la troisième fois, une infrastructure sanitaire laissée à l'abandon par les pouvoirs publics. Durant la décennie noire, le centre a servi de camp aux services de sécurité mais avec l'amélioration de la situation sécuritaire l'affectation d'un médecin ou d'un infirmier s'avère une nécessité impérieuse pour une large partie de la population. La couverture sanitaire dans cette commune de 27 000 habitants laisse à désirer d'où l'urgence de relancer le centre et le rendre opérationnel avec le concours du secteur sanitaire de Tigzirt.Egalement retenu dans le PDC, la construction d'un château d'eau qui alimentera en eau potable via la chaîne MTI le chef-lieu de la commune et le village Tala Bouzrou. A. H