Le principal négociateur du nucléaire iranien, Ali Larijani, a laissé entendre hier que son pays pourrait utiliser l'arme du pétrole si les pressions internationales dans le dossier nucléaire s'accentuaient. “Nous n'avons aucun intérêt à utiliser l'arme pétrolière car nous respectons la sécurité psychologique de la communauté internationale”, a affirmé M. Larijani. “Mais naturellement, si elle (la communauté) change la situation, cela affectera (notre position)”, a-t-il mis en garde, sans plus de précisions. Ces déclarations intervenaient à la veille de l'importante réunion d'aujourd'hui de l'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea) qui doit réexaminer le dossier du nucléaire controversé iranien et la possible saisine du Conseil de sécurité de l'Onu.