Elles étaient plus d'une soixantaine de personnes venues protester devant le cabinet du wali contre le retard enregistré par les services de l'Opgi, de la Cnep et de la CNL. Les protestataires avaient exigé la rencontre du wali. Selon une délégation reçue dans notre rédaction, ils avaient formulé des demandes d'achat de logements dans le cadre de l'opération vente initiée par le ministre de l'habitat suite à la mévente de ces logements. Ils avaient déposé des dossiers, eu des réservations de logements et payé l'apport initial au niveau de la Cnep. À ce jour, ils n'ont reçu ni les clefs ni les contrats d'achat. Ils font la navette entre les services de l'Opgi, la Cnep et la CNL. Des promesses de remise des clefs leur ont été données pour le mois de janvier, mais à ce jour, rien n'est encore fait. Des dossiers complets ont été déposés au niveau de la Cnep avec l'avis favorable de la CNL et le versement des 25% de l'apport initial. Des requêtes ont été adressées à la présidence, au chef du gouvernement, au ministère de l'Habitat, au wali et au secrétaire général du gouvernement pour les alerter sur leur situation. Ils ont été reçus par le vice-président de l'APW. À ce jour, leur situation n'a pas trouvé son épilogue. Les protestataires interpellent le wali pour intervenir afin d'occuper leurs logements et ce, en attendant le règlement définitif des dernières retouches administratives. Ils annoncent qu'ils sont prêts à signer des actes notariés avec l'Opgi les engageant à payer les 500 000 DA au cas où la CNL venait à rejeter leur dossier d'aide allouée par l'Etat. Ils menacent au cas où aucune solution n'est envisagée par les autorités d'occuper “leurs” logements, sachant que chacun a un titre d'affectation. A. DEBBACHE