Les forces terrestres de l'ANP sont passées à l'offensive depuis vendredi, après que l'aviation militaire eut déminé les maquis ciblés. L'opération de ratissage de l'Akfadou par l'ANP, entamée depuis lundi dernier, se poursuit toujours dans la région, constate-t-on sur les lieux. Les frappes aériennes de l'aviation militaire, dirigées contre les endroits forestiers soupçonnés de servir de refuges aux groupes terroristes du GSPC depuis l'enclenchement de l'opération de ratissage, ont pris fin vendredi dernier, en début d'après-midi. En revanche, les forces terrestres qui ont bouclé les pistes forestières depuis le début de l'opération de ratissage sont passées à l'offensive une fois assurées que l'aviation militaire a déminé les maquis par un véritable déluge de bombes. Les forces terrestres de l'ANP avec son artillerie lourde, déployée pour les circonstances, sont passées à l'offensive, week-end dernier, par des tirs à la roquette contre les maquis de Bounaâmane des communes de Zekri et d'Aït Chaffaâ (Tizi Ouzou) et ceux d'Aït Abdelmoumène de la commune de Béni Ksila (Béjaïa), tout en avançant avec prudence dans ces maquis. C'est dans ces maquis fortement boisés que, selon un patriote de la région, le GSPC prépare une importante rencontre de ses sbires. C'est pourquoi d'ailleurs les forces de l'ANP ont concentré leur attaque particulièrement contre ces deux endroits. L'armée est passée à l'offensive sur la base d'informations, nous dit-on, fournies par des citoyens via les patriotes de la région, après qu'un mouvement suspect de nuit leur eut été signalé. Au sixième jour de l'opération de l'armée dans la région, on parle de plusieurs casmates détruites par les frappes aériennes de l'aviation militaire de l'ANP, mais aucun bilan officiel n'est fourni. En tout état de cause, l'armée demeure toujours sur les lieux, assiégeant tout l'Akfadou et bouclant toutes les pistes possibles menant vers le grand massif forestiers. L. O.