“La société civile doit être associée de façon appropriée à la mise en œuvre de l'accord d'association.” C'est du moins le “vœu” formulé par la présidente du Conseil économique et social européen (Cese), Mme Anne-Marie Sigmund, lors d'une conférence sur “les conditions de développement du dialogue civil en marge des processus qui soutiennent la coopération euroméditerranéenne”, organisée, hier, à la résidence Djenane El-Mithaq. Mme Anne-Marie Sigmund, en visite officielle, à l'invitation de M. Mohamed Seghir Babès, président du Conseil national économique et social, reçue par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, parle “d'un signale fort” pour une mise en place “d'une coopération plus étroite” entre les Conseils économiques et sociaux algérien et européen. La présidente du Conseil économique et social européen affirme qu'“il conviendrait tout au moins que la société civile soit informée des réunions tenues dans le cadre de cet accord et soit à même d'apporter des contributions”. En d'autres termes, la société civile doit être associée au processus de prise de décisions. Les comités et les conseils consultatifs, dans les pays où ils existent, “doivent avoir la possibilité d'agir de façon indépendante. Ils doivent être soustraits à toute interférence ou pression extérieure”, explique Mme Anne-Marie Sigmund. M. R.