L'“émir” Abou Mohamed alias Mayouz Mohamed, natif de Bordj El-Bahri, ne sévira plus. Il a été abattu avant-hier aux environs de 20h, à Ammal, 25 km au sud-est de Boumerdès, par les éléments de la BMPJ de Boumerdès. Un fusil de type kalachnikov et une arme PA ont été récupérés sur son cadavre qui se trouve à l'hôpital de Thénia. Cet “émir”, qui dirige la principale “seria” chargée de la fabrication d'explosifs pour l'ensemble des groupes du GSPC, activant dans les wilayas du Centre, a été éliminé à Tiza, localité surplombant Ammal, à la suite d'une opération minutieusement préparée par la BMPJ de Boumerdès. Agé de 38 ans, ce terroriste, originaire de la même localité que Hassan Hattab, dont il était l'un des bras droits, avait pris le maquis en 1994 alors qu'il n'était âgé que de 26 ans. Considéré comme la tête pensante du GSPC en matière d'explosifs, il a survécu, grâce à cet atout et ses connaissances en électronique, à tous les tiraillements et affrontements, parfois meurtriers ayant, ébranlé les différents groupes du GSPC au cours de ces quatre dernières années. Selon nos sources, c'est lui qui s'occupait de la formation des éléments du GSPC en charge de diriger les ateliers de fabrication d'explosifs dans plusieurs localités des wilayas de Boumerdès et Tizi Ouzou. Avec l'élimination d'Abou Mohamed et de l'“émir” Abou El-Baraâ alias Zerabib Ahmed, tué le 17 janvier dernier à Toudja, on peut dire que l'on assiste à la fin de “l'ancienne génération” du GSPC. M. T.