L'Etat a dégagé une enveloppe de 29 milliards de dinars, un montant qui sera destiné à la réalisation des équipements de base dans le projet de la ville nouvelle de Boughzoul, dans la wilaya de Médéa. C'est ce qui a été annoncé, hier, au cours du deuxième congrès maghrébin organisé par le Collège national des experts architectes (CNEA) à Alger. La rencontre a permis aux spécialistes d'aborder la problématique des villes nouvelles et leur impact en Algérie. Les projets de villes nouvelles telles que Bouinane (Blida), Sidi Abdellah (Alger) sont actuellement toujours à l'étude. Or, ces études qui sont en phase de finalisation attendent la promulgation d'un texte de loi pour leur approbation. Il faut dire que les projets de villes nouvelles accusent un retard flagrant dans notre pays. Selon un ingénieur-architecte, la construction d'une ville nouvelle nécessite au moins un délai de cinq ans. Durant cette période, les responsables concernés auront à effectuer des études d'impact, morphologiques, géologiques, de sol, hydrologiques. Il y a lieu d'ajouter à cela un plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (PDAU) et des études économiques... B. K.