Mme Aït Kaki, qui fait partie de l'atelier des femmes conteuses, est également professeur de dessin au CEM Ouahiba-Kabaïli. Son activté déborde bien au-delà des murs de son école. Des thèmes tels que l'environnement, la pollution, les handicapés, les droits des enfants, le sida, l'arbre ou le tsunami entre autres lui servent de base de recherche, de travail et d'exploitation en tant que réflexions artistiques auprès de ses élèves. Leurs travaux ont fait l'objet de diverses expositions au sein de leur établissement, à la salle Ibn Khaldoun, à la salle Pichon et au théâtre de Verdure. La dernière exposition de Mme Aït Kaki et de ses élèves a eu lieu à la salle Pichon du 6 au 22 mars, intitulée “Rencontre entre générations”, en hommage à Baya Mahieddine et Aïcha Haddad. Le professeur de dessin a sensibilisé ses élèves à la peinture naïve de Baya dans laquelle la symbolique édénique est réitérée tout au long de l'œuvre comme un leitmotiv : monde onirique, fait d'animaux, de fleurs, d'instruments de musique et de “femmes généreuses aux bras tendus, opposées à la femme-diable que veulent dépeindre certains esprits étroits et rétrogrades”, dira l'enseignante. N. S.