L'auberge de jeunes située dans la cité des Frères-Saker a abrité, jeudi dernier, une journée d'étude au profit du mouvement associatif de Skikda. Initiée par les membres de l'Association des amis des jeunes, sous le patronage de l'APC, en présence du représentant de la jeunesse et des sports et de la direction de la culture de Skikda, les participants ont, d'emblée, mis l'accent sur l'obligation d'une refondation du mouvement. C'est ainsi que plusieurs nouveautés ont été annoncées aux responsables d'organisations. En effet, la principale est que les subventions ne seront plus octroyées en fonction d'un programme donné, mais plutôt sur la base d'un projet consistant entrant dans le cadre du développement et de la création de postes d'emploi. Les projets seront étudiés par une commission instituée à cet effet et qui sera opérationnelle à partir du 12 avril prochain, en prenant en considération certains critères, à savoir le nombre d'adhérents, les habitants de la cité… Le financement des projets retenus sera fait à hauteur de 80% de sa valeur initiale, tandis que les 20% restants sont à la charge de l'association, sans que le montant n'excède les 200 millions de centimes. Selon l'un des intervenants, cette opération mettra fin aux associations de “bricolage” et à la mauvaise gestion, en arguant que la présentation d'un bilan financier et moral est obsolète et ne reflète nullement la réalité. Pour preuve, une enveloppe financière d'un montant de 22 milliards de centimes a été octroyée, ces trois dernières années, au profit des associations et ce mode de subvention, institué par les services de l'APC, a fait l'objet d'un détournement flagrant des deniers publics. S. O.