Estimant que la décision de suspension du stade du 20-Août de Bordj Bou-Arréridj pour quatre matches fermes était trop sévère. Le président du CABBA, M. Remache, a introduit un appel auprès de la commission d'appel de la Ligue nationale de football (LNF) qui l'a auditionné en début de la semaine dernière. Réunie hier, au siège de la ligue, la commission d'appel, présidée par M. Ali Malek, a étudié le dossier du CABBA. Selon une source sûre, la commission de M. Malek a rejeté l'appel du CABBA, en décidant ainsi de confirmer la décision prise auparavant par la commission de discipline. Du coup, le club de Bordj Bou-Arréridj sera dans l'obligation de “recevoir” hors de ses bases pour trois autres rencontres, après avoir purgé déjà un match CABBA-ASMO. Pour le compte de la confrontation de demain (22e journée) CABBA-MOC, la commission de compétition l'a programmée au stade de Boussaâda, alors qu'elle était prévue initialement à El-Eulma. En effet, le président Remache a refusé catégoriquement le déroulement du match à El-Eulma. Par ailleurs, concernant l'affaire du match CAB-RCK, dont la ligue a donné les points de la victoire sur tapis vert au club koubéen, la commission d'appel n'a pas étudié ce dossier du fait que la direction de la formation du CA Batna n'a pas encore déposé son appel au niveau de la Ligue nationale, indique notre source. Toutefois, souligne la même source, cette affaire sera traitée conformément aux dispositions réglementaires régissant le football algérien, une fois que l'appel du CAB aura atterri sur le bureau de la commission compétente. Le RCK, pour rappel, a formulé des réserves fructueuses sur le joueur du CAB, Belakhdar, qui n'a pas purgé sa suspension automatique pour cumul de cartons. De leur côté, les dirigeants batnéens estiment avoir été lésés par la LNF, car, selon eux, l'erreur est venue plutôt du délégué de la rencontre qui n'a pas mentionné sur la feuille du match l'avertissement reçu par Belakhdar. Il s'est rattrapé plus tard, en signalant l'avertissement du joueur en question, sans aviser le CAB. K. Y.