Les routes desservant les puits et les installations industrielles de Sonatrach, prises en charge par cette dernière, sont relativement appréciables. Ceci est certainement dû au fait que Sonatrach dispose d'un management de haut niveau, d'une part, et que l'ensemble de ces marchés de travaux est soumis à la procédure d'appels d'offres et ce, depuis les études et la conception jusqu'à la réalisation.Quant au reste des routes du chef-lieu de la daïra de Hassi-R'mel, devant être pris en charge par la collectivité locale en collaboration avec les services compétents de la wilaya de Laghouat, elles continuent à décevoir le citoyen et le visiteur. En effet, dès l'entrée de la ville de Hassi R'mel, notre attention a été, incontestablement, attirée par la détérioration très avancée de ses routes et ruelles, ainsi que les trottoirs qui la longent. La seule cité 5-Juillet, appelée communément “cité Opgi”, est traversée par un réseau routier délabré, infesté par des nids-de-poule au point où si l'automobiliste essaye d'éviter un trou, il tombe littéralement dans un autre plus profond. Cet état déplorable est généré, selon les citoyens, par l'absence de stratégie de développement locale, en général, et de réalisation des projets d'utilité publique, en particulier, dont souffre l'exécutif communal. Cette situation a pénalisé, particulièrement, les automobilistes qui se demandent si l'APC compte intervenir sur cet aspect par l'élaboration d'un programme qui intégrerait l'entretien du réseau routier pour ne plus revivre cet état de fait, ou bien attendre la veille de l'échéance électorale pour l'insérer dans son programme en vue de décrocher un autre mandat. B. AREZKI