“Si nous nous félicitons des relations confraternelles et amicales entre les familles médicales de France et d'Algérie, qui n'ont jamais interrompu l'échange de leurs expériences et savoir-faire acquis par leur participation régulière aux manifestations scientifiques organisées dans nos pays respectifs, nous, membres de la famille médicale algérienne, avons accueilli avec consternation les déclarations du professeur Bernard Debré, qui a piétiné allègrement les règles les plus élémentaires de l'éthique et de la déontologie médicales”, a indiqué, hier, un communiqué de l'Union médicale algérienne. Pour cette organisation, “le professeur Debré, ignorant délibérément les préceptes fondamentaux du serment d'Hippocrate, multiplie des déclarations tendancieuses qui ne sont basées sur aucun argument scientifique”. Affirmant qu'il devrait prendre exemple sur les honorables confrères du Val-de-Grâce et des autres centres hospitaliers français qui accueillent et soignent les patients dans le strict respect de leur vie privée, comme le veulent les canons de l'exercice de notre noble mission, l'UMA conclut que “les déclarations irresponsables et provocatrices de Bernard Debré, loin de porter atteinte à nos relations, ne font que discréditer, décrédibiliser et disqualifier leur auteur, qui, nous l'espérons, sera sanctionné par les instances disciplinaires médicales françaises”.