Placés avant la visite du Président de la République à constantine Où sont passés les bacs à ordures de Sakiet-Sidi-Youcef ? Installés quelques semaines avant la visite de deux jours à Constantine du président de la République, les 16 et 17 avril derniers, les bacs à ordures ont carrément disparu, depuis mardi dernier, de la cité Sakiet-Sidi-Youcef. La première fois, les services communaux ont installé des conteneurs de petites dimensions et faciles à déplacer même par des enfants. D'ailleurs, ils furent volés durant la semaine. Rectifiant le tir, les mêmes services ont eu recours à d'autres modèles de dimension moyenne, à raison de trois unités par îlot d'immeubles. C'est au moment où les gens commençaient à reprendre l'habitude de mettre leurs sacs-poubelles dans les conteneurs que tout a disparu, soit mardi dernier entre 10 et 11 heures, selon des témoins oculaires. La disparition en plein jour de tous les conteneurs a laissé perplexe plus d'un et les services communaux n'ont toujours pas réagi aux plaintes des riverains pour expliquer le phénomène. Par ailleurs, même si les cités de Djebel-El-Ouahch, Ziadia et Sakiet-Sidi-Youcef avaient bénéficié d'un programme d'amélioration du cadre de vie inauguré par le président de la République, elles se retrouvent, aujourd'hui, avec des immeubles aux façades fraîchement repeintes, perdues dans un décor d'ordures. Si la responsabilité des éleveurs clandestins de volailles et autres, installés autour de la cité avec la complicité des uns et des autres, est engagée, la passivité des locataires est néanmoins pour quelque chose dans les graves atteintes à l'environnement et à l'hygiène, au point qu'on se demande s'il y a encore une seule famille qui inculque à ses enfants les éléments de base d'une éducation civique correcte. Un cadre de l'administration locale n'arrive pas à expliquer comment “des personnes adhèrent à un mouvement” de mobilisation, du reste opportuniste, “en mars dernier, pour s'opposer au travail des agents communaux lors de l'élimination des extensions illicites dans le quartier, mais se comportent, deux mois plus tard, avec lâcheté, dès qu'il s'agit de protéger la santé de leurs enfants”. Pour les “vieux de la cité”, l'éducation civique ne peut prendre forme que dans un environnement où l'Etat de droit règne. Autrement dit, chacun doit assumer ses responsabilités. Mourad KEZZAR Ain M'lila 750 millions pour Fourchi C'est le montant de l'aide décidée par le Dr Djamel Ould Abbès, vendredi dernier, au profit des familles démunies du quartier Fourchi à Aïn M'lila, au titre de la contribution des citoyens aux frais de raccordement au gaz naturel prise en charge par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale. B. Nacer