À l'instar le CHU Nedir-Mohamed de Tizi-Ouzou ou encore le secteur sanitaire d'Azazga, l'hôpital Krim-Belkacem a bénéficié d'un service de dépistage du cancer du col utérin. Cette unité est opérationnelle. Nombreuses sont les femmes qui ont accueilli chaleureusement cette bonne nouvelle. Car, faudrait-il le rappeler, en mars dernier, une journée de formation sur le dépistage de cette pathologie a été organisée en faveur des médecins et des sages-femmes du secteur sanitaire. Ce service a été confié au docteur Amirat. Selon les informations que nous avons pu avoir, “ce programme vise un dépistage de masse car le nombre de femmes atteintes de cancer du col utérin commence à devenir inquiétant”, nous a appris un médecin de la santé publique. Et d'ajouter : “Si ce cancer est dépisté à temps, il est facile de le soigner.” La mise en place de cette unité dans cet hôpital est venue atténuer la souffrance des femmes qui devraient aller faire les prélèvements du FCV chez des gynécologues privés moyennant beaucoup d'argent. D'ailleurs, depuis le lancement de cette unité, nous avons appris que de nombreuses femmes ont été orientées vers cet hôpital où elles sont suivies par le chargé de ce programme. “Le cancer du col utérin est le seul chez l'humain qui puisse être dépisté et guéri.” Cette affirmation médicale a motivé de nombreuses femmes, qui jusque-là avaient peur de la maladie, à se rapprocher de ce service en vue de subir le dépistage. En définitive, avec ce nouveau programme, l'hôpital Krim-Belkacem devient une infrastructure sanitaire développée surtout depuis qu'il a bénéficié d'un service d'hémodialyse. Néanmoins, il est à signaler qu'il souffre toujours d'un manque de spécialistes, selon les associations qui l'avaient déjà revendiqué dans la plate-forme de revendications lue devant l'ex-wali de Tizi-ouzou lors de sa dernière visite dans la région. O. Ghilès