Même si les récentes qualifications africaines de la JSK et du NAHD sont venues apporter une bouffée d'oxygène au football national, il n'en demeure pas moins que la situation du sport roi reste catastrophique. C'est là le constat établi par tout le monde. Et les entraîneurs sont les plus conscients des difficultés rencontrées. Ces derniers savent par expérience que tout ne peut pas se faire sans la conjugaison des efforts de tous les acteurs du football, sans les moyens et sans le temps. Il est, cependant, dommage qu'on soit resté à ce jour dans le simple domaine du constat et qu'aucune action effective n'a été mise en œuvre. Et il est encore plus dommage et regrettable que les entraîneurs, faute de cadre légal de travail (DTN ou collège), ne se soient pas retrouvés pour discuter des problèmes du football et élaborer une plateforme de recommandations. Les entraîneurs n'ont certainement pas la prétention de résoudre tous les problèmes du football (et ils sont nombreux), mais tout au moins apporter leur contribution dans la partie qui les concerne. Pour cela, ils doivent être écoutés au moins et, le cas échéant, entendus. Leurs idées et leurs travaux doivent être pris en compte grâce à une présence effective au sein des instances de concertation et de décision. En effet, l'association des hommes de terrain aux responsables, en même temps qu'elle constitue une bonne harmonie, est une condition sine qua non pour l'efficacité des actions à engager. Le processus de développement doit être enclenché avec eux (les entraîneurs) pour dépasser le stade de l'incompréhension en étant plus objectif et atténuer les différences de situation qui constituent un facteur de discorde regrettable. M. H.