Payée rubis sur l'ongle, l'entreprise privée ayant la charge des travaux de maçonnerie et de revêtement, au sein de la mosquée Abdelhamid-Ben-Badis de Mila, a levé le chantier bien avant l'achèvement du projet et sans que cela suscite la moindre réaction de la part des parties responsables concernées. Ce black-out, pour le moins incompréhensible, a poussé l'association religieuse de ladite mosquée à monter au créneau, demandant l'ouverture d'une enquête par l'APC et la Direction des affaires religieuses afin de tirer au clair les dessous de cette affaire. Toutefois, cette requête ne semble pas trouver l'audience escomptée, puisque aucune initiative n'a été prise dans ce sens. Pis, le bureau de l'association s'est retrouvé, ironie du sort, mis à l'index et acculé dans un imbroglio qui ne lui permet guère d'exercer ses prérogatives d'organisme agréé. En outre, depuis que l'association a brandi l'étendard de la dénonciation, elle n'est plus en odeur de sainteté auprès de la Direction des affaires religieuses de la wilaya, qui ne la convie plus aux réunions de travail qu'elle tient, périodiquement, avec les associations de même caractère. Devant cette situation, on a appris auprès des membres du bureau de l'association religieuse que le ministère de tutelle sera saisi de l'affaire dans les plus brefs délais. Signalons au sujet des tenants et des aboutissants de ce bras de fer et selon une facture émise par l'APC de Mila, en date du 23 mai 2004, tous les travaux engagés au niveau de la mosquée Abdelhamid Ben Badis sont achevés, chose que l'association religieuse rejette dans le gros et dans le détail. K. Bouabdellah