Les ressortissants français sont de plus en plus nombreux à s'installer en Algérie. Le renforcement de cette présence s'expliquerait par l'installation d'un nombre de plus en plus élevé de sociétés françaises, en Algérie, ainsi que par l'amélioration de la situation sécuritaire dans notre pays. S'ils étaient quelques milliers à être restés, en Algérie, au lendemain de l'Indépendance, en 1962, leur nombre a, parfois, atteint les 50 000 personnes de nationalité française installées dans notre pays. Durant les années 1990 et avec le déchaînement du terrorisme (plusieurs ressortissants français ainsi que des ressortissants d'autres pays avaient été assassinés), un nombre important de ressortissants français avait quitté l'Algérie. Près de 5 000 ressortissants français sont cependant restés en Algérie, au fort des attentats terroristes. “Il m'est très agréable de me retrouver parmi vous. À l'image des relations entre la France et l'Algérie, la communauté française d'Algérie s'est fortement développée. Elle atteint près de 30 000 inscrits au registre des Français établis hors de France, répartis sur les trois circonscriptions consulaires d'Alger, d'Annaba et d'Oran, alors qu'elle en comptait 4 fois moins en 2001. C'est le fait de nos compatriotes enracinés localement, mais aussi, il convient de se féliciter également, de ceux que l'essor des affaires et de la coopération amène de ce côté de la Méditerranée”, lit-on sur la lettre adressée durant l'année en cours par le consul général de France, en Algérie, à ses compatriotes installés dans ce pays. Une source diplomatique explique, cependant, que le nombre de ressortissants français installés en Algérie peut être plus important car, dit-il, le chiffre de 30 000 ne concerne que les ressortissants inscrits au niveau de consulats français dans ce pays. “Il se peut que des ressortissants français ne se sont pas inscrits dans ces consulats”, ajoute-t-il. “Lors des années 1990, et à cause du terrorisme, les autorités françaises avaient demandé à leurs ressortissants se déplaçant vers l'Algérie de s'inscrire aux consulats de ce pays. Ces inscriptions n'étaient, cependant, pas obligatoires et, avec l'amélioration de la situation sécuritaire, en Algérie, nombre de ressortissants français pourraient ne pas estimer nécessaire de s'inscrire au niveau de consulats de ce pays”, poursuit-il. Malek T.