L'Allemand Peter Schnittger, recruté par le ministère de la Jeunesse et des Sports comme directeur technique national (DTN), n'a pas encore pris ses fonctions. La Fédération algérienne de football (FAF) et l'expert allemand n'ont pas encore paraphé le contrat. Jalouse de ses prérogatives, la FAF a demandé, à juste titre, à compulser le contenu du contrat proposé par la tutelle avant de rendre sa réponse. C'est aussi une manière de signifier aux deux parties (MJS et Schnittger) qu'elle est incontournable sur les questions d'ordre technique qui relèvent de ses prérogatives. Les locataires de Dély Ibrahim veulent agir avec Peter Schnittger comme ils le font avec tous les autres techniciens qu'emploie la fédération. Fixer le cadre des relations avec le nouveau DTN est le souci majeur de l'instance du football. A priori, l'intéressé ne semble pas trop dérangé par l'option de la FAF dans la mesure où, lui, ce qui l'intéresse, c'est d'entamer sa mission. Pour ce faire, il a déjà entrepris des démarches auprès de quelques entraîneurs algériens avec lesquels il compte mettre en place la direction technique nationale. Il a pris langue avec Djamel Menad, Boualem Laroum, Boualem Aradji... et compte poursuivre ses consultations à son retour d'Allemagne où il se trouve depuis samedi. Il aurait averti qu'il reviendrait lorsque son contrat sera prêt pour la signature. Cela risque de prendre beaucoup de temps puisque la fédération n'entend rien signer avant de clarifier la relation de travail entre les deux parties (droits et devoirs). Pour rappel, le salaire de Peter Schnittger, fixé par la tutelle, serait de l'ordre de 15 000 euros.