L'Algérie a célébré, hier, la Journée internationale de la biodiversité. Le Palais de la culture d'Oran a marqué cette date par une exposition, “l'occasion de sensibiliser le public sur la vulnérabilité des équilibres essentiels de la biodiversité”, explique Achour Ghezli, directeur de l'environnement. Les militants écolos observent que notre pays recèle une richesse inestimable en biodiversité. Près de 3 139 espèces végétales sont recensées. La faune algérienne compte 107 mammifères sauvages, 336 espèces d'oiseaux et 20 000 espèces d'insectes. Dans le milieu aquatique, 784 espèces végétales sont dénombrées. Mais, de son côté, la pollution de l'atmosphère par le plomb, ou la déchirure de la couche d'ozone causée par les CFC, progresse sans cesse. C'est ce qui fait dire à ces militants de l'environnement, qu'en Algérie, la biodiversité est, aujourd'hui, sérieusement menacée.Selon des responsables de la Direction locale de l'environnement, plusieurs espèces de mammifères et d'oiseaux sont menacées d'extinction dans notre pays. Le cerf de Barbarie, le fennec, la gazelle de l'Atlas, le dorca, ou le daman, l'outarde houbara et le goéland d'Audouin sont, en effet, quelques exemples à citer. Le lion, la panthère et l'autruche ont déjà disparu de nos territoires. Du coup, certaines espèces végétales locales risquent également le même sort, à l'image du pin noir, n'existant que dans le Parc national du Djurdjura, le cyprès du Tassili, endémique du Sahara central, et qui est représenté dans le Parc national du Tassili, et le genévrier thurifère, déjà rarissime. A. T.