Décidément, les militants de tamazight n'ont pas toujours bonne presse au sein de nos administrations. C'est le cas Mme Malika Ahmed Zaïd, enseignante à la faculté des sciences économiques de l'université de Tizi-Ouzou. Aux dernières nouvelles, cette militante chevronnée de la cause berbère s'est vu refuser sa confirmation au grade de maître de conférences après deux années d'exercice et sa participation de courte durée. Au moment où l'université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou souffre d'un déficit en maîtres de conférences, le cas de Malika Ahmed Zaïd constitue une preuve flagrante et édifiante que les militants des causes justes n'ont pas droit à une place dans les institutions algériennes.