L'appareil de la vieille génération (1984) était, selon les responsables de la compagnie, conforme aux normes d'exploitation. Lors du point de presse improvisé hier au salon d'honneur de l'aéroport d'Alger Houari-Boumediene, l'inspecteur général, M. Dali Chaouch, ainsi que le porte-parole de la compagnie, M. Hamid Hamdi, se sont abstenus de s'avancer sur une quelconque hypothèse sur le crash du Boeing 737 200 survenu jeudi dernier. “Seule l'enquête pourra déterminer les véritables circonstances et causes qui ont mené à cette tragédie”, a assuré le porte-parole de la compagnie. Et d'ajouter : “Il est d'ailleurs formellement interdit de faire voler des appareils s'ils ne répondent pas à 100% aux normes de sécurité. Et Air Algérie, qui est une compagnie aérienne, ne peut que se plier à ses exigences.” Reste que l'appareil de la vieille génération (1984) semble avoir posé problème déjà au départ, en présentant une défaillance technique, ce que les animateurs de la conférence ont récusé formellement en martelant que seuls les résultats de l'enquête seront à même de répondre à toutes les interrogations. “Immédiatement après le crash, le gouvernement a réagi avec l'installation d'une cellule de crise et d'une commission d'enquête au niveau des trois villes, en l'occurrence Alger, Tamanrasset et Ghardaïa et une autre commission d'enquête interne à Air Algérie”, a déclaré M. Dali Chaouch, en insistant sur la mobilisation du gouvernement qui a dépêché sur les lieux le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et celui des Transport. Toutes les dispositions de transfert et de prise en charge des familles des victimes ont été également prises en compte. Quant à la commission d'enquête, elle est composée de responsables de l'aviation, de représentants du ministère des Transports, de membres d'Air Algérie, en plus d'experts et d'ingénieurs. De la tragédie, confirment les conférenciers, l'on compte un seul survivant. Le miraculé, évacué après le crash vers l'hôpital de Tamanrasset, a été le lendemain transféré vers l'hôpital de Aïn Naâdja à Alger. N. S.