Les grandes mutations qu'a connues le club kabyle depuis quelque temps, après le départ de toute une équipe dirigeante ainsi que des staffs techniques, ne semblent pas s'arrêter là. En effet, la récente brouillerie entre Saïb et Aït-Djoudi n'a pas manqué de faire réagir le premier responsable du club, le président Hannachi, qui a tout de suite pris ses dispositions en réunissant les deux hommes, leur demandant plus de compréhension. Pourtant, tout le monde se souvient que dès leur prise en main des affaires techniques du club, leurs relations, connues pour être froides, ont été évoquées. Mais ce jour-là, les deux entraîneurs ont démenti l'existence d'un quelconque conflit entre eux. Cependant, au bout de quelques jours seulement, celui-ci a fait surface. Les choses auraient pu connaître une autre tournure si Yacef n'avait été là pour éviter à la maison kabyle une énième cassure. La raison de cette mésentente chronique entre Saïb et Aït-Djoudi, tout le monde la connaît : une question de prérogatives qui remontait à 2004. Une question qui a toujours divisé les deux hommes. À partir de là, une solution est en train de faire son bonhomme de chemin consistant en la promotion de Saïb au poste de manager général. En effet, le poste de manager, que Hakim Medane occupait jusque-là en qualité de bénévole, serait cédé à Moussa Saïb. Cette option a été débattue lors de la réunion de mercredi dernier avec le président du club, Hannachi. À l'origine, note notre source, ce poste devait revenir à Aziz Benhemlat. Cette même source nous ajoute que c'est Moussa Saïb en personne qu'il l'a recommandé au président du club. Contacté par nos soins, Moussa Saïb nous confiera que le poste de manager ne l'intéresse pas pour le moment, et que ce qui a survenu entre lui et Aït Djoudi n'est qu'un “malentendu”. “Pour le moment, je me concentre sur mon travail au niveau du staff technique. Donc, concernant le poste de manager général du club, ce n'est pas d'actualité”, souligne-t-il. Moussa est revenu sur la victoire de son équipe vendredi passé face à son homologue de l'USMA. “Ce jour-là, ce qui comptait le plus à nos yeux, c'était la victoire et les trois points qu'elle véhicule. On n'a pas accordé d'importance pour la manière, car on devait gagner ce match pour permettre à l'équipe de retrouver sa confiance”, a conclu Saïb. Chérif M.