À la suite de la polémique suscitée par le décès de quatre personnes en Israël après injection de vaccin antigrippal, Sanofi-Pasteur, filiale du groupe français Sanofi-Aventis et fabricant de ce médicament, a affirmé hier que les tests menés par ses spécialistes et ceux du ministère de la Santé israélien “ont complètement exclu toute possibilité de lien de cause à effet”, et qu'après les premières investigations “aucun élément ne permettait d'associer ces décès au vaccin”. “Les éléments dont nous disposons à l'heure actuelle ne remettent pas en cause le bénéfice de santé publique attendu de la vaccination contre la grippe saisonnière”, soutient un communiqué du groupe. Déjà la semaine dernière, l'Institut Pasteur d'Algérie avait, à travers une déclaration de son premier responsable par intérim, rassuré les consommateurs en indiquant que les 700 000 doses de vaccin antigrippe, acquises cette année par l'institut, “ont subi tous les contrôles de toxicité requis avant d'être mises en vente”. M. El-Hadj-Ahmed Lebres avait affirmé samedi que “chacun des dix lots représentant les 700 000 doses, acquises auprès du groupe français Sanofi-Aventis, a été soumis à un contrôle de qualité rigoureux” et “ne présente absolument aucun danger” pour les utilisateurs. Un lot de vaccins fourni par Sanofi-Aventis utilisé en Israël avait été suspecté, après la mort de quatre personnes ayant reçu le vaccin, entraînant l'arrêt de la vaccination contre la grippe dans ce pays. La suspension a été vite levée après que les contrôles pratiqués n'eurent révélé aucun lien de causalité. H. S.