C'est en faisant un clin d'œil à un proverbe algérien que Zoubir Souissi a titré son ouvrage La tête des orphelins paru cette année, aux éditions Casbah. “Les orphelins, c'est nous et ceux qui apprennent la coiffure, ce sont nos gouvernants”, a expliqué hier au stand de son éditeur l'auteur qui a été, pendant dix années, le directeur du quotidien Le Soir d'Algérie. Car comme on le dit si bien chez nous, pour vitupérer ceux qui utilisent les plus faibles pour arriver à leurs fins, la tête des orphelins peut servir de tremplin. Structuré en douze chapitres, La tête des orphelins est, comme le dit le préfacier Boubakeur Hamidechi, “un superbe vagabondage d'un journaliste moins préoccupé par l'urgence de témoigner que par la nécessité, voire l'utilité pédagogique de parler de sa propre expérience”. Dans cet ouvrage, Zoubir Souissi, qui est président du comité d'éthique et de déontologie des journalistes, retrace le cheminement de l'Algérie depuis l'Indépendance jusqu'à Octobre 1988. Cheminement apprécié à travers les pérégrinations d'un journaliste. “Pour écrire ce livre, j'ai surtout fait appel à ma mémoire et à mes souvenirs”. Samir benmalek