Les actes de vandalisme contre le mobilier routier et les plaques de signalisation en particulier coûtent énormément chers. C'est ce que révèle le rapport de la Direction des travaux publics de la wilaya de Mostaganem présenté à l'APW. Le phénomène était certes connu et signalé, mais rarement “quantifié''. Les estimations du préjudice sont fort éloquentes. Pratiquement tous les jours, au niveau des agglomérations ou en rase campagne, nombre de plaques de signalisation disparaissent ou sont tout simplement endommagées et jetées. Bien évidemment, lesdits actes se traduisent par des préjudices énormes. Près de 350 millions de centimes ont été dépensés en 2003 pour réparer les dégâts. L'année suivante, les méfaits s'élèvent à quelque 140 millions de centimes. Au titre de l'exercice 2005, les vols et destructions reprendront de plus belle et les pertes dépasseront les 163 millions de centimes. La lutte contre de tels actes semble particulièrement difficile. Aussi, tente-t-on d'éveiller la conscience des élus en vue d'une contribution plus ferme à l'effort de sensibilisation de la population. Si, dans de nombreux cas, le vandalisme ne présente pas de motif apparent, il n'en demeure pas moins que certains de ces actes relèveraient plutôt des délits de vol et de destruction de biens publics. L'ampleur de ces actes de vandalisme représente non seulement des pertes financières, mais aussi une menace pour la sécurité publique. M. O. T.