Depuis quelques semaines, l'eau au village Tala Gahia, commune d'Aït Aïssa Mimoun, est devenue impropre à la consommation. Les citoyens qui ont bu de cette eau sont gagnés aussitôt par des douleurs abdominales et autres nausées et vomissements. Ces symptômes ont été constatées par les médecins chez plusieurs patients et de manière récurrente. Les laboratoires d'analyses de l'ADE et les services de l'hydraulique et de la santé se sont mobilisés pour la circonstance. Les analyses faites sur des échantillons ne sont pas arrivées à des résultats probants. L'eau manquerait de chlore, mais si l'on ajoute au liquide de l'eau de javellisée le résultat n'est pas le même. Autrement dit, l'eau devient alors potable. Certains soupçonnent une défectuosité des conduites dont la matière serait à l'origine de cette pollution. De plus, les branchements anarchiques et illicites, parce qu'il y en a, pourraient avoir causé une contamination de l'eau. Mais l'on craint par-dessus tout la cross-connection, une possible infiltration des eaux usées dans les conduites AEP. Les services concernés continuent de faire les analyses sur l'eau prélevée pour touver l'origine de la pollution. Les clients de l'ADE, qui recourent pour l'heure aux citernes, s'abstiennent de boire l'eau du robinet sur conseil des services de l'ADE, en attendant que les analyses déterminent avec précision l'origine de la contamination. D'autres échantillons seront prélevés aujourd'hui par une équipe du laboratoire d'analyses sur toute la distance des conduites avant l'élaboration d'un PV de constat. YAHIA ARKAT