Il est doté d'une enveloppe de près de 180 millions de dollars. Le fonds d'investissement pour l'Afrique du Nord suit sérieusement l'opération de privatisation des banques publiques algériennes. C'est ce qu'a déclaré Faïçal Hammad Al-Ayyar, P-DG du groupe d'investissement koweïtien, Kipco, et membre de ce fonds lors d'une conférence de presse animée jeudi dernier à Alger. Ce fonds s'intéresse également aux secteurs de l'hôtellerie, de l'immobilier, de l'industrie, des assurances et des banques, ainsi que celui des télécommunications, a déclaré M. Hammad Al-Ayyar. Le président du conseil d'administration de ce fonds, Abdullah Yacoub Bisharah, a indiqué que “le marché algérien recèle des opportunités importantes dans les divers secteurs d'activité”, en soulignant que “ses promoteurs ont rencontré durant leur séjour plusieurs personnalités et dirigeants algériens, dont le Chef du gouvernement M. Belkhadem”. Et d'ajouter : “Nous avons évoqué avec le Chef du gouvernement les différentes opportunités d'investissement offertes par le marché algérien, notamment dans l'industrie hôtelière.” La délégation conduite par M. Hammad Al-Ayyar a également évoqué le programme de privatisation de 1 200 entreprises publiques avec les dirigeants algériens. Ces rencontres ont permis, affirme-t-il, d'identifier de nombreuses opportunités de coopération en Algérie, que le groupe Kipco connaît bien. Le fonds d'investissement pour l'Afrique du Nord est doté d'un capital de près de 180 millions de dollars. Ce fonds déploiera, argumente-t-il, ses ressources en Afrique du Nord à travers des projets d'investissement en Algérie, au Maroc, en Tunisie, en Libye et en Egypte, sous forme de participations en capital, de souscriptions à des émissions d'obligations et autres formes d'investissements susceptibles de satisfaire les attentes des partenaires. Ce fonds favorisera, aussi, des formules de partenariat avec différents opérateurs économiques dans les marchés nationaux, de manière à augmenter l'efficience des projets et à optimiser la gestion des risques, explique M. Hammad Al-Ayyar.