COMMERÇANTS DE BORDJ MENAIEL MENACE DE GRÈVE Las d'attendre et voyant la situation s'envenimer, les commerçants exerçant dans la ville de Bordj Menaïel, à 30 km du sud-est de Boumerdès, sont montés au créneau pour exprimer leur colère et leur indignation contre la prolifération du marché informel à travers les rues de Bordj Menaïel. En effet, les commerçants qui s'acquittent de leurs impôts se disent outrés par la présence de commerçants illicites qui squattent les trottoirs et les rues en toute impunité, proposant leurs marchandises à des prix bas sans le moindre respect des règles d'hygiène et de sécurité. “Cette situation pénalisante a affecté sérieusement notre activité commerciale”, déclare un représentant des commerçants. Face à cette situation qui, selon les commerçants de Bordj Menaïel, a pris des proportions alarmantes, les commerçants menacent de recourir à la grève générale si des mesures ne sont pas prises pour mettre fin à ces pratiques et à cette anarchie créée par le développement exponentiel du marché informel. NACER ZERROUKI GUERNINI (DJELFA) UN SEUL INFIRMIER POUR 5 000 HABITANTS C'est un fait insolite dans les annales du secteur de la santé que nous avons découvert à Guernini, la deuxième commune de la daïra d'Aïn Oussera : un seul infirmier s'occupe des soins de près de 5 000 âmes que compte cette municipalité et les localités qui s'y rattachent. Il est à la fois soignant, médecin, concierge et gardien des lieux. Cet infirmier, qui travaille de jour comme de nuit, rend d'énormes services à la population. Sans lui, des centaines de malades seraient obligés de se déplacer jusqu'à Aïn Oussera, distante de 35 kilomètres au nord de cette bourgade. En effet, en l'espace de quelques mois seulement, il a dû faire face à 80 cas de piqûres de scorpion et à plusieurs urgences médicales. Les différents médecins affectés à ce poste ont tous abandonné à cause de l'isolement dont souffre cette région, mais aussi pour le manque de moyens : ladite infirmerie ne dispose ni d'ambulance ni de téléphone. En attendant, notre vaillant infirmier ne désespère pas de voir les responsables lui trouver un adjoint, lui qui n'a pas pris de congé depuis plusieurs années. S. OUAHMED