Eux qui se prévalent pourtant de la pureté et de la littéralité du texte coranique, on ne les imaginait pas capables de pousser leur “iconoclastie” jusqu'à falsifier le Livre Saint en ajoutant ou en amputant des passages à des “ayate” (versets) dans le seul but d'en faire des arguments à leur inqualifiable dérive. Ils ont voulu imposer à notre société des habitudes vestimentaires qui n'ont rien à voir avec notre identité culturelle. Ils ont à maintes reprises rompu le jeûne en fêtant l'Aïd El-Fitr avant ou après leurs compatriotes, dans le but de semer la confusion dans la communauté. Cette année encore, ils ont poussé leur “idjtihad” jusqu'à faire subir des altérations à la prière du matin. Des sacrilèges et des comportements aussi blasphématoires de la part de ces détraqués, on peut en citer à l'envi. Mais, eux qui se prévalent pourtant de la pureté et de la littéralité du texte coranique, on ne les imaginait pas capables de pousser leur “iconoclastie” jusqu'à falsifier le Livre Saint en ajoutant ou en amputant des passages à des “ayate” (versets) dans le seul but d'en faire des arguments à leur inqualifiable dérive. Car là, ils ont poussé le bouchon de la provocation trop loin et ne cherchent ni plus ni moins qu'à provoquer une véritable “fitna” dans notre société en diffusant des exemplaires apocryphes du Saint Coran. Le mérite du ministère des Affaires religieuses, dont on ne soulignera jamais assez l'effort de reprise en main cultuelle et spirituelle de la société, à travers la promotion de véritables docteurs de l'exégèse, capables de délivrer le message de tolérance, d'amour et d'intelligence de l'Islam, est d'avoir fait preuve de vigilance pour confondre à temps ces manipulateurs du sacré. Il s'agit plus concrètement pour les commissions mises au niveau des 48 wilayas du pays de circonscrire l'action de ces faussaires en récupérant les exemplaires contrefaits. Mais, au demeurant, ce type de comportement ignominieux ne fera qu'approfondir la fracture entre ces intégristes et la société qui les a déjà répudiés depuis qu'elle a pu démystifier leurs desseins diaboliques. N. S.