Le Coran n'est pas seulement un ensemble de règles de bonne conduite : c'est aussi des versets à caractère scientifique. Notre objectif dans cet article est d'appeler l'attention du lecteur sur cette particularité et de l'y faire réfléchir. En parcourant le Coran, nous avons été frappés par l'adéquation entre certains versets à caractère scientifique et certaines découvertes. Nous allons en citer quelques-uns de ces versets et de ces découvertes. Premièrement, l'expansion de l'univers : « Le ciel, Nous l'avons construit et Nous l'étendons », sourate 51 verset 47. Mais avant la révélation de ce verset et pratiquement jusqu'au XXe siècle, aucun astronome n'a réalisé que l'expansion de l'univers était possible ; et ce n'est qu'en 1923 et 1924, grâce aux instruments de plus en plus sophistiqués, que l'on a commencé à y prendre conscience. Mais aujourd'hui, l'expansion de l'univers est un fait scientifique bien établi et irréfutable. La deuxième vérité scientifique concerne l'atome : pour la physique et ce jusqu'à l'aube du XXe siècle, l'atome est la particule la plus petite de la matière et indivisible ; plus petit, en tout cas, pensait-on, il n'y en avait pas ! Or Dieu, dans le Saint Coran, révèle qu'il y a plus petit que l'atome. En voici le verset : « (Mon Seigneur) Le Connaisseur de l'inconnaissable. Rien ne lui échappe fût-il du poids d'un atome dans les cieux, comme sur la terre, et rien n'existe de plus petit ni de plus grand, qui ne soit inscrit dans un Livre explicite », sourate 34 verset 3. Dans ce verset, outre l'infiniment petit, l'expression : « Dans les cieux » est mentionnée. Jusqu'en 1950, les astronomes du monde pensaient que le ciel était vide : point de matière ; tout juste l'existence de l'éther qui remplissait l'espace céleste. En effet, en 1950, « l'astronome F. Zwicky démontre que non seulement la matière existait entre les galaxies, mais encore qu'en dépit de sa densité extrêmement faible, elle pouvait atteindre cent fois la masse de toutes les galaxies de l'univers ».(1) La troisième découverte scientifique est plus récente encore : 1967. Il s'agit des étoiles à neutrons super-denses ou pulsars - contraction de l'expression anglaise « pulsating stars » - étoiles pulsantes, invisibles à l'œil nu et aux télescopes. Le Saint Coran, pourtant, fait cas de ces pulsars : dans la sourate 86, versets 1 à 3 : « Par le ciel et (par) Al Târiqi, comment pourrais-tu savoir ce qu'est Al Târiqi ? C'est une étoile qui perce (ou qui transperce) » thâqib. Une parfaite concordance existe entre la découverte scientifique due aux astronomes Antony Hewish et Miss Jocelyn Bell et la sourate citée ci-dessus. Ainsi en est-il de la fin du Soleil annoncée par le Saint Coran, corroborée ensuite par la science au XXe siècle seulement : c'est la quatrième découverte citée dans cet article. En effet, Dieu dit : « Il a soumis le Soleil et la Lune, chacun poursuivant sa course jusqu'à un terme fixé », sourate 13 verset 2. Le « terme fixé », en arabe « adjalin moussama », signifie la fin. La mort du Soleil est si importante que Dieu lui a réservé deux versets dans deux sourates différentes : verset 29 sourate 31 et verset 5 sourate 39. « Ne vois-tu pas que Dieu fait pénétrer la nuit dans le jour et qu'il fait pénétrer le jour dans la nuit, qu'il a assujetti le Soleil et la Lune, chacun poursuivant sa course jusqu'au terme fixé. » Et : « Il enroule la nuit sur le jour et Il enroule le jour sur la nuit. Chacun (de ces astres) poursuivant sa course, jusqu'à un terme fixé. N'est-il pas le Tout-Puissant, Celui qui pardonne ? » L'apex est un autre problème que les grands savants n'ont même pas soupçonné ; tous étaient à côté de la plaque : Copernic, Gallilée, Kepler, Newton... Pour d'autres savants, le Soleil est fixe ! Ou en rotation sur lui-même et ne se déplace pas. C'est seulement grâce aux moyens d'investigation modernes (XIXe siècle et début du XXe siècle) que l'apex a cessé d'être un phénomène pour les astronomes. Abordant ce sujet, le Saint Coran l'explicite clairement dans la sourate 36, versets 37 et 38 : « Un signe pour eux est la nuit. Nous en dépouillons le jour et les voilà dans les ténèbres. Et le Soleil aussi qui se déplace vers un lieu fixe qui lui est propre. C'est là, la détermination du Tout-Puissant, de l'Omniscient. » Ce déplacement est l'apex,« point de la sphère céleste situé dans la constellation d'Hercule et vers lequel semble se diriger le système solaire avec une vitesse de l'ordre de 20 km/s » (2). Il en est de même de la 5e découverte : les formations nuageuses. C'est également au XXe siècle seulement que les météorologues ont pu se faire une idée précise sur les mécanismes des précipitations. Voici comment un spécialiste de la climatologie, le professeur G. Viers, de l'université de Toulouse, décrit le problème : « La cause fondamentale du refroidissement qui mène à la saturation et à la condensation (et à la formation des nuages), c'est l'ascendance des nuages... » (3). L'ascendance et le moncellement des nuages sont donc le levier des précipitations. Le Saint Coran en fait cas trois fois, dans la sourate 30 verset 48 : « Dieu est celui qui envoie les vents qui élèvent les nuages. Il les étend dans le ciel selon sa volonté. Il en fait des masses nuageuses, puis tu vois l'ondée sourdre de leur sein... » Voir aussi la sourate 35, verset 9 et la sourate 24 verset 43. La 7e vérité scientifique ou autre révélation coranique : les vents fécondateurs. La fécondation par le vent peut être vue sous deux angles : la pollinisation : « Les vents transportent le pollen, élément mâle, jusqu'aux stigmates situés dans le pistil, pour assurer la fécondation »(4) ; mais cette dernière n'est pas celle qui nous intéresse ici. Intéressons-nous plutôt à la fécondation des nuages. Dieu, l'Omniscient, mentionne dans son livre sacré la fécondation des nuages dans la sourate 15, verset 22 : « Et Nous envoyons les vents fécondants et Nous faisons alors descendre du ciel une eau dont Nous vous abreuvons et que vous n'êtes pas en mesure de conserver. » Ce verset nous apprend, bien avant que la science ne la confirme, que les vents sont chargés de pollen mâle destiné à la fécondation des plantes. De même que ces vents sont facteurs de fécondation des nuages, ce qui entraîne la descente de la pluie(5). Dans le sourate 13, verset 41, il mentionne l'aplatissement des pôles ; et c'est notre 8e vérité scientifique contenue dans le Saint Coran : « Ne voient-ils pas que Nous réduisons les extrémités de la Terre ? » Il réitère cette vérité dans la sourate 21 verset 44. A ce sujet, Mohamed Yacine Kassab rapporte : « A partir de l'année 1958, le lancement des satellites artificiels à usage géodésique (Spoutnik et Vanguard) a permis d'affiner avec une très grande précision les mesures de l'aplatissement des pôles. » Notes : (1) - (3) Med Yacine Kassab in Gloire à Dieu ou les mille vérités scientifiques du Coran (Edition Salama) (2) - voir dictionnaire Larousse.