Farid Belmellat se dit prêt à prendre la place de Zemmamouche, si le besoin s'en fait sentir. Il affirme qu'il faut toujours rendre service à son équipe, malgré le poids de l'âge… Liberté : Zemmamouche en méforme depuis quelques semaines, vous devriez-vous tenir prêt à le suppléer, n'est-ce pas ? F. Belmellat : D'abord, je dois dire que “Zema” reste le n°1. Je pense qu'il traverse un passage à vide. Néanmoins, tous les spécialistes sont unanimes à dire qu'il demeure un gardien de but prometteur. N'oublions pas qu'il n'a pas eu un instant de répit depuis qu'il a pris ma place au début de la saison dernière. Il a multiplié les matches du championnat national, de Coupe d'Algérie et de Ligue des champions africaine. Ajoutez à cela ses différentes sélections chez les espoirs et les “A”. À mon avis, il a été trop sollicité. Il doit ressentir une certaine saturation. Vous n'avez toujours pas répondu à notre question… Il entre dans la logique des choses que je prenne la place de “Zema”, si on décide de le faire reposer. C'est presque mathématique. Sinon, que faut-il pour que je sois titulaire ? Donc, si on me demande de jouer, je répondrai présent. Impatient ? Pas le moins du monde. Je suis là pour aider mon équipe en cas de besoin. Et si “Zema” est absent pour une raison ou une autre, ma titularisation s'inscrit dans la logique des choses. Vous aviez perdu votre place de titulaire après une bévue face au PAC la saison dernière. En aviez-vous souffert ? J'ai payé cash mon erreur. Pourtant nous avions gagné ce match. Et comme on dit, le malheur des uns fait le bonheur des autres, puisque “Zema” en a profité pour devenir le titulaire, mais aussi connaître la joie de la sélection “A”. Disons que ma déception est oubliée, surtout que j'ai contribué à l'éclosion d'un talent. Qu'avez-vous fait pendant ce temps-là ? J'ai continué à travailler. J'ai participé à la vie du groupe, essayé d'apporter mon expérience aux plus jeunes. Sans la moindre arrière-pensée. Je n'ai rien demandé. Tant qu'on pouvait compter dur “Zema” je n'avais rien à dire. Mais lorsque je vois Acimi et Hamened, pourtant plus âgés que moi, garder les buts de leurs équipes respectives, je me dis que j'ai encore du temps devant moi. Propos recueillis par NAZIM A.