ENFANCE MALTRAITEE Un débat algéro-suisse à Constantine À l'initiative de l'association khroubie Ville-santé, en collaboration avec la fondation suisse Terre des hommes, deux journées d'étude portant sur la maltraitance des enfants se tiennent depuis hier au sein du centre culturel M'hammed-Yazid de la ville du Khroub. Les responsables de cette association se fixent comme objectif de casser le tabou et combattre les dangers des agressions qui menacent les enfants, notamment la pédophilie, un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur dans notre société. Selon le secrétaire général de l'association, ces journées seront un espace d'échange d'expériences et de collaboration. À cet effet, une convention de partenariat sera signée entre l'association Ville-santé et la fondation suisse Terre des hommes. Aujourd'hui, deuxième et dernière journée de la manifestation, le chercheur suisse Bernard Botton présentera un outil de prévention qui permet à l'enfant d'agir et réagir correctement face au danger. Il s'agit du fameux “permis-prudence”. Une démarche qui comporte une série de mesures permettant à l'enfant de donner l'alerte sans que la peur d'être agressé ne devienne un instrument d'inquiétude et de stress. SOUHEILA B. LOGEMENT SOCIAL PARTICIPATIF À EL OUED Les bénéficiaires mécontents Les bénéficiaires de 32 logements participatifs à la cité 19-Mars dans la ville d'El Oued protestent contre le retard accusé dans la réalisation des logements toujours en 2002. Dans une lettre adressée aux autorités locales, les contestataires soulignent qu'ils ont versé au promoteur la somme de 335 000 DA comme première tranche, suivie de 100 000 DA à titre de deuxième tranche. Selon eux, le promoteur a reçu plus de 1 milliard de centimes, mais rien n'a été réalisé. Plusieurs réunions ont été organisées par l'administration entre les bénéficiaires et le promoteur, vainement, pour débloquer la situation. Notons que les concernés ont refusé la solution proposée par le promoteur qui consiste en leur remboursement des frais engagés. Ils considèrent que, dans ce cas, le préjudice porté à leurs intérêts est plus important du fait que le prix actuel des terrains n'est pas égal à celui de l'année 2002. Ils exhortent les pouvoirs publics intervenir avant de recourir à l'organisation d'un sit-in au niveau du site de leurs logements. KHALDI B.