Les prix du pétrole étaient en léger retrait, hier, en raison de prises de bénéfices après les plus hauts depuis deux mois atteints la veille, mais ils restaient soutenus par plusieurs facteurs, dont le risque d'une nouvelle baisse de production de l'Opep en décembre. À New York, le baril de Light Sweet Crude pour livraison en janvier baissait de 44 cents, à 62,69 dollars, vers 11h05 GMT (12h15 à Paris). Il a atteint jeudi son plus haut niveau depuis le 29 septembre, à 63,77 dollars. À Londres, le baril de brent de la mer du Nord perdait 33 cents à 63,93 dollars sur l'échéance de janvier, après un pic à 64,77 dollars jeudi, plus haut depuis le 19 septembre. “Les prix sont en petite baisse ce matin (vendredi) mais, globalement, ils restent très soutenus”, a remarqué Kevin Norrish, analyste à la banque Barclays Capital. “La spéculation sur le prochain geste de l'Opep continue”, a-t-il souligné. “La possibilité d'une autre réduction de production ne peut être écartée”, a-t-il estimé. Le ministre vénézuélien de l'Energie, Rafael Ramirez, a affirmé, jeudi, que les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) étaient quasiment tous d'accord pour réduire à nouveau la production du cartel en décembre, et que le Venezuela proposerait une baisse de 500 000 barils par jour. L'Opep se réunit le 14 décembre à Abuja, au Nigeria. Plusieurs de ses membres ont récemment laissé entendre qu'ils pourraient à nouveau décider d'une baisse de production, après la baisse de 1,2 million de barils par jour, déjà décidée lors de leur précédente réunion du 20 octobre.