Dans le cadre de la célébration du 58e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, une conférence a été ouverte avant-hier sous l'égide de la cour de Bordj Bou-Arréridj. Pendant une semaine (5-13 décembre), les conférenciers (juristes et hommes de loi), mais aussi un grand nombre d'organisations, d'associations, d'administrations et de la société civile vont s'atteler à une tâche colossale : coordonner les moyens d'améliorer le respect des droits de l'homme dans le pays et concrétiser la vulgarisation des textes qui les régissent. Le procureur général, M. Bouhafs Abdellah, dans son allocution d'ouverture des travaux de la conférence, a adressé un message aux participants soulignant l'importance des droits de l'homme comme composante civilisationnelle essentielle et nécessaire pour bâtir le présent et l'avenir des citoyens. Durant ces journées, quatre intervenants vont exposer plusieurs thèmes relatifs aux droits de l'homme. Le premier thème, exposé par M. Khloufi Arezki, procureur de la République près du tribunal de Mansourah, portant sur le développement historique et philosophique des conceptions des droits de l'homme, a fait l'objet de discussion au cours de cette rencontre. M. Fareh Rachid, procureur de la République près le tribunal de Bordj Bou-Arréridj, abordera le thème “Le législateur algérien face aux principes des droits de l'homme dans le cadre de la nouvelle législation”. La troisième intervention sera présentée par Me Khababa Abdellah, avocat près la cour de Bordj Bou-Arréridj, qui mettra l'accent sur les droits de la défense. La dernière intervention pour cette conférence est de M. Khalfouni Madjid, président du tribunal de Ras El Oued, qui aura pour sujet “Le rôle du juge dans la défense des principes des droits de l'homme”. Chabane BOUARISSA