La Corée du Sud vient de faire un don de 1 million de dollars US au profit du secteur de la formation professionnelle. Il s'agit d'un lot de matériel et d'équipements technico-pédagogiques offert par l'Agence coréenne pour la coopération internationale (Koica) à l'Institut spécialisé de la formation professionnelle (ISFP) de Oued-Smar, ex-Item. Cette enveloppe contribuera à la modernisation du système de formation et de l'enseignement professionnels. La Corée va, dans ce cadre, envoyer des formateurs coréens à cet institut dans le but de former les techniciens. Ces derniers, une fois diplômés, seront recrutés par des sociétés nationales et coréennes qui seront implantées en Algérie. La formation demeure l'un des axes importants du partenariat stratégique qui caractérise les relations bilatérales, signé le 12 mars dernier par les présidents des deux pays. “Nous sommes appelés à élargir davantage les axes de coopération à l'avenir”, a déclaré Son Excellence, Jung Hai-Ung, ambassadeur de la République de Corée à Alger. Cette action a, faut-il le rappeler, été projetée à l'issue de la réunion de la 2e session de la commission mixte algéro-sud-coréenne tenue à Alger les 20 et 21 mai dernier. Ce partenariat a pour objectif d'appuyer et d'assister le développement de l'ISFP dans la formation des formateurs, l'assistance pour les équipements technico-pédagogiques ultramodernes. Les filières identifiées par ce partenariat, à savoir, la maintenance automobile, l'informatique et l'électromécanique, sont, à coup sûr, les plus demandées sur le marché. Selon les responsables qui ont assisté à la cérémonie d'hier, la Koica a respecté tous ses engagements. C'est cet organisme qui a, en effet, participé à la restauration d'une partie de cet institut, financé l'acquisition des équipements, mis à la disposition de l'opération d'experts pour le management du projet et invité les formateurs algériens en Corée. Deux autres volets peuvent, par ailleurs, faire l'objet d'un autre partenariat. Le premier a trait à la formation des formateurs et de l'encadrement administratif des établissements relevant du secteur. Le second concerne l'ouverture du secteur sur le partenariat avec les firmes industrielles coréennes qui souhaitent investir en Algérie. Ce projet pourra déboucher sur la création de centres d'excellence algéro-coréens pour des formations technologiques et professionnelles. Koica envisage également d'autres volets de coopération notamment dans la recherche agricole, la sécurité des navires… Badreddine K.