Les entretiens qu'a eus Gaïd Salah avec son homologue le général d'armée August Van Daele, ont permis de dresser les perspectives de la coopération militaire entre les deux pays d'autant que l'ANP a initié un vaste programme de mise à niveau et de professionnalisation à travers lequel elle compte se moderniser afin de faire face aux défis de la mondialisation. La coopération militaire s'accélère entre l'Algérie et la Belgique. La visite que vient d'effectuer le général de corps d'armée et chef d'état-major de l'ANP à Bruxelles illustre, si besoin est, l'amorce d'une nouvelle étape qualitative dans les relations bilatérales qualifiées d'excellentes. Les entretiens qu'a eus Gaïd Salah avec son homologue le général d'armée August Van Daele, aide de camp du roi et chef de la défense du royaume de Belgique, ont permis de dresser les perspectives de la coopération militaire entre les deux pays d'autant que l'ANP a initié un vaste programme de mise à niveau et de professionnalisation à travers lequel elle compte se moderniser afin de faire face aux défis de la mondialisation. C'est probablement dans cet objectif que le général de corps d'armée Gaïd Salah a visité des installations militaires belges, dont l'une des deux bases aériennes du pilier “avions de combat” des forces aériennes belges, le 2e Wing tactique de Florenne, l'Ecole royale militaire où des stagiaires algériens sont en formation aux cours d'officiers supérieurs, le centre d'entraînement de commandos et l'usine d'armes légères de Herstal. Le déplacement bruxellois de Gaïd Salah, qui s'inscrit dans le cadre de l'ouverture et de la diversification des partenariats en matière de coopération militaire, est aussi le résultat du retour de l'Algérie sur la scène internationale. Après avoir été longtemps boycottée durant les années 1990 et mis au ban de la communauté internationale, l'Algérie a su se replacer surtout depuis les attentats du 11 septembre 2001. Son expérience dans la lutte contre le terrorisme est devenue désormais une référence en la matière pour un Occident qui a découvert, stupéfait, les dangers de l'extrémisme religieux et de l'islamisme politique. Mais il faut dire que si la coopération militaire a connu un timide développement ces dernières années, le gros contrat d'armement signé en mars dernier avec la Russie a complètement modifié la donne. Du coup, la tendance s'est renversée en ce sens que l'Algérie n'est plus en position de demandeur, même si elle entend construire des relations privilégiées avec l'ensemble de ses partenaires. Ce sont, en fait, ces derniers qui se bousculent au portillon pour proposer leurs services. S. T.